Les Huiles Essentielles : des concentrés de nature !
L’aromathéraphie désigne de manière générale l’utilisation des principes aromatiques des plantes sous forme d’huiles essentielles, à des fins de mieux-être.
Les huiles essentielles peuvent être utilisées pour leurs principes actifs hautement concentrés, auquel cas il existe plusieurs façon de se les administrer :
– Utilisation topique : directement à même la peau, le plus souvent diluée dans une huile végétale ou exceptionnellement (seulement avec certaines essences) une goutte non diluée en local.
– Utilisation en interne : l’huile essentielle est ingérée à l’aide d’un comprimé neutre, d’une gélule ou d’une cuillère de miel. Certains en versent quelques gouttes dans un verre d’eau et boivent le verre. Cette méthode a cet inconvénient que, l’eau et l’huile ne se mélangeant pas, tout ou partie de l’huile essentielle peut rester accrochée à la paroi du verre… bof !
On peut également utiliser les huiles essentielles pour leur parfum, leur senteur capable d’influer sur les émotions : c’est l’olfactothérapie. Pour ce faire, il est possible de les diffuser dans l’air ambiant, de les respirer à même la bouteille, d’en imprégnier un tissu, ou ses poignets . Elles peuvent ainsi, en fonction de l’essence choisie, agir comme un « doudou » grâce à une odeur réconfortante, ou au contraire être utilisées en répulsif en cas d’odeur désagréable (notamment dans un travail de sevrage addictif par exemple).
Importance du chémotype.
Le chémotype est déterminé par le composant majoritaire présent dans l’huile essentielle. Il est tout à fait possible d’avoir deux huiles essentielles de thym, par exemple, qui n’ont pas le même chémotype, et donc, pas la même indication. Voilà pourquoi il est important qu’il soit précisé sur la bouteille.
Exemple : HE de thym à linalol, thym à thymol, carvacrol, thuyanol, geranioliferum (5 chemotypes possibles, 5 indications et propriétés spécifiques.)
Précautions en aromathérapie...
On pense souvent à tord que « naturel » = « sans danger ». Les huiles essentielles sont à corréler avec la nature. Celle-ci peut-être bonne et douce, tout autant que violante et implacable. Si l’aromathérapie est source d’énormément de bienfaits, elles est tout de même à manier avec précaution.
Certaines huiles essentielles sont dermo-caustiques, d’autres photosensibles, et une réaction à l’une d’entre elle est toujours possible. Il faut donc veiller à respecter quelques règles. On teste toujours l’utilisation en topique avec une goutte dans le pli de coude et on guette une réaction. Et de manière générale, les huiles essentielles sont déconseillées au femmes enceintes et aux jeunes enfants. (sauf exceptions spécifiques, et encadré par un professionnel formé).
